Exposition " Toutes les façons de fermer une boîte en carton" de Claude Closky au lycée Estienne d'Orves








Critique d'art


Le critique d'art est une sorte « d'intermédiaire éclairé » entre les artistes et le public, lecteurs,auditeurs ou spectateurs. Il possède un savoir sur l'art et un savoir-faire.
Il a pour mission de rédiger des articles ou des critiques dans le cadre d’une exposition, d’une manifestation artistique, etc.
Il peut notamment travailler pour une publication (magazine, journal), auprès des musées, des galeries.
Il mène ses activités de façon régulière sous la forme de chroniques, ou plus irrégulière, dans des revues spécialisées
ou des journaux généralistes.

Le critique d'art a une passion pour l'art sous toutes ses formes.
Il apprécie la sortie d'une nouvelle œuvre,et en fait la critique à destination du public et rédigeant des articles et critiques pour les médias.

Le critique d'art doit éclairer le public, le conseiller, le sensibiliser à une œuvre ou un artiste.
Il doit savoir tirer la meilleure partie du travail de l'artiste, et le rendre accessible.

Il suit la carrière d'un artiste, le côtoie, assiste souvent en avant première à toutes les présentations de ses nouveautés.
Le critique d'art doit être près de l'univers et des intentions de l'artiste afin d'en révéler l'intérêt et la richesse.

Son travail se traduit par la rédaction d'articles dans presse, des chroniques en TV ou en radio.

Formations :
Il n'existe pas de formation spécifique pour devenir critique d'art.

- Diplôme de journaliste
- Formation en information et communication jusqu'à la maîtrise
- DESS en journalisme
- Master universitaire en médiation culturelle
- Diplômes de 3èmes cycles en histoire de l'art et en esthétique.






                                                                Carnet de Bord


Jeudi 10/01 : Explication sur le projet en rapport avec l'oeuvre de Claude Closky " Toutes les façon de fermer une boite en carton" pour le vernissage du 21 mars 2013 qui aura lieu à l'espace art du lycée et répartition des différents métiers.
Jeudi 17/01 : Etude du sujet " Tous pareil, tous différent"
Jeudi 24/01 : « Toutes les façons de fermer une boîte en carton » ; Nous devions prendre une boîte en carton et en faire ce que l’on voulait, cependant il y avait quelques conditions : ne rien jeté, et utilisé un maximum d’actions plastiques. J’ai donc décidé de réaliser un paquet cadeau qui devait etre terminé en deux heures.
Jeudi 07/02 : « Toutes les façons de se tenir en cour » ; Le sujet était de faire une proposition dans laquelle nous questionnons la notion de répétition et d’identique en relation avec la salle/le lycée. La durée était de 2heures, et il fallait un ensemble de 10 à 16 photos. Avec Pauline et Thibaud, nous avons pris 16 photos différentes où Thibaud nous montre 16 façons de se tenir en cour.
Jeudi 14/02 : Nous avons analysé plusieurs œuvres de Claude Closky dont « Toutes les façons de fermer une boîte en carton », et deux vidéos où dans l’une on voyait une répétition de lancé de dé (au début c’est aléatoire et après il tombe à chaque fois sur une paire de 6), et dans l’autre on voyait quelqu’un se couper les ongles des mains.
Jeudi 07/03 : Avec Louisa nous avons préparé notre texte de critiques d'art à l’aide de plusieurs documents.
Jeudi 14/03 : Nous avons finalisé le texte de critique d'art selon les conseils de Mme AUBANEL.
Jeudi 21/07 : Nous avons finalisé l’exposition en accrochant toutes les œuvres et en préparant l’espace art (la salle où le vernissage c'est déroulé). Nous avons également aidé les conférencier et Anissa, que nous remercions pour avoir accepté de nous remplacer pendant le vernissage.
17h45: Dernière ligne droite avant le moment tant attendu. Nous finalisons tout l'ensemble du vernissage, avant l'arrivée des premiers invités. 




Critique d'Art

L’art de Claude Closky



Thématiques :

L'art de Claude Closky est un art du détournement et de la distraction. L'artiste puise dans notre environnement immédiat, tout en se focalisant sur les gestes insignifiants et sans but de nos passe-temps ordinaires. Il part des petits dérapages de son quotidien pour élaborer des œuvres construites par associations d'idées.

Claude Closky est un artiste-collectionneur. Il extrait, accumule, classe, répertorie, ordonne, décline, et agence suivant des procédés qui melent le rationnel à l'absurde. Il invente des séries subjectives, et met à jour des correspondances inédites à partir d'un angle de vue singulier.

Comme beaucoup d'artistes contemporains, Claude Closky utilise des matériaux du quotidien pour réaliser une œuvre d'art. Il semble qu'ici il y ait une touche d'humour à utiliser cet outil si banal pour réaliser un travail artistique. Il se dégage de cet œuvre une certaine dérision sur le travail de l'artiste. Traiter de manière si ordonnée un outil qui est, la plupart du temps, utilisé pour des déménagements, nous amène à avoir un certain sens de la dérision en regardant cette œuvre. Ici, Closky manipule ses objets, les transformes. Ils ne sont pas juste des cartons manufacturés: ils sont pliés de différentes manières, disposés d'une certaine façon et on retrouve une autre façon de recycler.

L’œuvre de Closky laisse comme première impression l'étonnement et le questionnement? Elle peut être difficile et complexe à interpréter et à analyser. Pourquoi l'utilisation d'un objet si banal est-il pris en compte comme de l'art? Cette œuvre fait réfléchir sur le traitement artistique des objets du quotidien et par le traitement symétrique de ces cartons, elle évoque une certaine harmonie, une certaine beauté, ce qui nous rapporte à l'art contemporain de nos jours. L'artiste se concentre davantage sur l'idée et non pas sur la technique et les matériaux qu'il utilise.

Ce que l'on appelle l'art contemporain s'attache à détruire de plus en plus de cadre classique, issu du XIXe siècle, dans lequel s'inscrivait jusqu'alors l'art. Il s'appuie pour cela largement sur les nouvelles technologies et utilise les nouveaux moyens d'expression.
L'art contemporain est par définition «  l'art en train de se faire »




Bilan d'action:

Aprés de nombreuses semaines de travail pour le vernissage sur les oeuvres de la classe 2507 en rapport avec l'art de Claude Closki et de son oeuvre "Toutes les façon de fermer une boite en carton", celui si ce termine "enfin". Le fameux 21 mars 2013 que nous attendons tous est trés vite arrivé et je garde en mémoire une fabuleuse expérience. En tant que critique d'art, accompagné de ma colaboratrice Mlle Louisa Saluzzo, j'ai donc pu approfondir ma culture sur les oeuvres et le travail que nous étions tous en train de réaliser. Ce retrouver dans une telle aventure à provoqué chez moi, une joie immense, grandissant chaque jours, au fur et à mesure que le projet ce concretiser. Nous étions dans la peau d'un personnage et nous pratiquions une profession qui nous était totalement inconnue et qui c'est averé bien plus difficile que ce que nous pouvions l'imaginer. L'angoisse était bien présente chez moi juste avant le vernissage et l'arrivé des invités et surtout la peur que tout notre travail effectué jusqu'ici ne soit pas parfait aux yeux de tous, mais enfin maintenant que celà est terminé je peux dire que tout était réussi ! Malgré de nombreuses difficultés que tout le monde a certainement du rencontrer au cours de ces semaines, je garde pour ma part un merveilleux souvenir de ce que nous avons réalisé. Le partage la solidarité, le sérieux de chacuns de nous, a fait de ce projet, un moment inoubliable.











Du musicien à l'artiste // La rencontre avec Chris Farmer


En vivant et travaillant à Bruxelles, en Belgique, Chris Farmer, d’origine Britannique, est un jardinier, autodidacte, musicien et artiste, qui compose et improvise dans tout ces médias. Depuis les années 1990, il a jardiné, traduit et a crée son chemin à travers la France, la Belgique et le Royaume-Uni.

Sa quête est de trouver la poésie dans le bruit et la botanique de la langue, en espérant un jour établir une formalité chaotique et surtout une monographie subjective du monde qui lui fait face chaque jour . Depuis son plus jeune âge, Chris Farmer a été influencé, ou obsédé, par le chant et le son. Il peut être transformé ou démantelées comme nous pouvons le voir à travers les différentes performance qu’il peut réaliser. 


Il expérimente actuellement la relation entre les langues, la culture, le son, la structure, de l'horticulture et de l'art, dans diverses combinaisons aléatoires. A Berlin, il espère prendre conscience de la résonance audio-visuelle des jardins de la ville, des espaces et de l'architecture dans le but de découvrir la poésie et l'harmonie de son paysage urbain moderne.


Dans une interview exclusive, en attendant la performance qui se déroulera plus tard dans la soirée, Chris Farmer se confie à nous :

Vos œuvres sont-elles spontanées ou bien réfléchies ?
La performance est une action live face à un public, c’est le cote unique en rapport avec la musique et la danse, et je dirais qu’on retrouve de la spontanéité mais aussi de la réflexion dans ce que l’on produit.

N’est ce pas risqué de produire quelque chose de spontané ?
Ce genre de prise de risque, c’est ce qui nous intéresse.

Quels études avez-vous faite ?
Je n’ai pas fais d’études. Je suis autodidacte avec le temps. Mais mes parents mon obligé à jouer du piano étant petit, c’est surement ce qui m’a poussé à continuer dans la musique.

Venez vous d’une famille d’artiste ?
Non, il n’y a que moi.

Pouvons nous vivre uniquement de l’art ?
Tout dépend de la place que vous obtenez. Dans mon cas, ca n’as pas toujours était possible. J’ai commencé à 14-16 ans et c’est seulement depuis les 8 dernière années que je travail vraiment.

Nous pouvons donc dire que ce que vous faites est une passion ?
Ce n’est pas uniquement une passion. C’est devenu un besoin.

Est-ce difficile de ce faire une place dans le monde de l’art ?
Très. Ca a était dur pour moi. Je ne sais même pas si je me suis fais une place (rire). Il faut se mettre devant un public et voir ce qu’il se passe.

Quels artistes vous ont influencé ?
Beaucoup d’artiste, mais surtout des musiciens. Sinon j’aime beaucoup Salvador Dali.

Quels voyages vous ont inspiré ?
En Asie du sud.

A quel moment vous êtes vous associé avec Roxanne ?
J’ai décidé de m’associer avec Roxanne quand je suis venu habiter à Nice. Nous avions beaucoup de choses en commun .

Comment l’avez-vous rencontré ?
Sur Myspace et par le réseau des artistes.

Quel message y a-t-il dans vos œuvres ?
L’histoire humaine. Et le partage d’un moment éphémère.

Est-ce compliqué financièrement ?
Je n’ai jamais prit de crédit  pour faire ça, parce que je n’aime pas les crédits, histoire de ne pas me retrouver dans la merde ! (rire).

Aimez-vous travailler dans des petits endroits comme celui-ci, et en petit comité ?
Il se passe des choses en petit nombre, dans une petite pièce, bien plus intéressante  que sur TF1 le samedi soir à 20h !

Une évolution technique ?
C’était un peu long et n’importe quoi dans mon cas ! Mais je suis toujours en train d’apprendre et de faire des nouveaux trucs.



Extrait de Nouveaux corps et objets sonores // La feuille blanche


Installation performance donnée à l’Espace Art du lycée Estienne d’Orves à Nice, Roxanne Petitier, photographe et danceuse, ainsi que Chris Farmer, on travaillé travaillé sur le thème de l’angoisse de la page blanche. Dans cette performance-spectacle créée spécialement pour cet occasion, un personnage évolue dans un univers visuel et sonore qui se construit au fur et à mesure. La performeuse filme l’action de corps ou de danse en train de se faire puis projette deux images qui créent un dialogue et s’enrichissent avec de nouvelles actions et interprétations de l’espace. A l’aide d’un clavier, de pédales, d’effets et d’une guitare, le musicien compose en intégrant des sons de l’action. Si “la feuille blanche… fait peur” au début, elle finit vite par être un prétexte à détournement ludique et poétique, grâce à l’intégration d’éléments extérieurs (images des arbres de la cours, feuilles ramassées devant la salle et qui seront renversées sur le sol pendant la performance, utilisation de la porte) et à l’interprétation théâtrale. Trois personnes du public sont désignées pour interagir dans l’action.