En vivant et travaillant à Bruxelles, en Belgique, Chris
Farmer, d’origine Britannique, est un jardinier, autodidacte, musicien et
artiste, qui compose et improvise dans tout ces médias. Depuis les années 1990,
il a jardiné, traduit et a crée son chemin à travers la France, la Belgique et
le Royaume-Uni.
Sa quête est
de trouver la poésie dans le
bruit et la botanique de la
langue, en espérant un jour établir
une formalité chaotique et surtout une monographie subjective du
monde qui lui fait face chaque
jour . Depuis son plus jeune âge, Chris
Farmer a été influencé, ou obsédé,
par le chant et le son. Il peut être
transformé ou démantelées comme nous pouvons le voir à
travers les différentes performance qu’il peut réaliser.
Il expérimente actuellement la relation entre les langues, la culture, le son, la structure, de l'horticulture
et de l'art, dans diverses combinaisons aléatoires. A Berlin, il espère prendre conscience de la résonance audio-visuelle des jardins de la ville, des
espaces et de l'architecture dans
le but de découvrir la poésie et l'harmonie de son paysage urbain moderne.
Dans une interview exclusive, en attendant la
performance qui se déroulera plus tard dans la soirée, Chris Farmer se confie à
nous :
Vos œuvres sont-elles
spontanées ou bien réfléchies ?
La performance est une action live face à un
public, c’est le cote unique en rapport avec la musique et la danse, et je
dirais qu’on retrouve de la spontanéité mais aussi de la réflexion dans ce que
l’on produit.
N’est ce pas risqué de produire quelque chose
de spontané ?
Ce genre de prise de risque, c’est ce qui nous
intéresse.
Quels études avez-vous faite ?
Je n’ai pas fais d’études. Je suis autodidacte
avec le temps. Mais mes parents mon obligé à jouer du piano étant petit, c’est
surement ce qui m’a poussé à continuer dans la musique.
Venez vous d’une famille d’artiste ?
Non, il n’y a que moi.
Pouvons nous vivre uniquement de l’art ?
Tout dépend de la place que vous obtenez. Dans
mon cas, ca n’as pas toujours était possible. J’ai commencé à 14-16 ans et
c’est seulement depuis les 8 dernière années que je travail vraiment.
Nous pouvons donc dire que ce que vous faites
est une passion ?
Ce n’est pas uniquement une passion. C’est
devenu un besoin.
Est-ce difficile de ce faire une place dans le
monde de l’art ?
Très. Ca a était dur pour moi. Je ne sais même
pas si je me suis fais une place (rire). Il faut se mettre devant un public et
voir ce qu’il se passe.
Quels artistes vous ont influencé ?
Beaucoup d’artiste, mais surtout des musiciens.
Sinon j’aime beaucoup Salvador Dali.
Quels voyages vous ont inspiré ?
En Asie du sud.
A quel moment vous êtes vous associé avec
Roxanne ?
J’ai décidé de m’associer avec Roxanne quand je
suis venu habiter à Nice. Nous avions beaucoup de choses en commun .
Comment l’avez-vous rencontré ?
Sur Myspace et par le réseau des artistes.
Quel message y a-t-il dans vos œuvres ?
L’histoire humaine. Et le partage d’un moment
éphémère.
Est-ce compliqué financièrement ?
Je n’ai jamais prit de crédit pour faire ça, parce que je n’aime pas les
crédits, histoire de ne pas me retrouver dans la merde ! (rire).
Aimez-vous travailler dans des petits endroits
comme celui-ci, et en petit comité ?
Il se passe des choses en petit nombre, dans une
petite pièce, bien plus intéressante que
sur TF1 le samedi soir à 20h !
Une évolution technique ?
C’était un peu long et n’importe quoi dans mon
cas ! Mais je suis toujours en train d’apprendre et de faire des nouveaux
trucs.
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